• Ma fille, cette tornade

     

     

    Ce soir j'ai eu envie de t'écrire à toi, ma fille, mon premier bébé. Celle avec qui j'ai commencé mon apprentissage du rôle de maman.

    Nos débuts n'ont pas toujours été faciles, des doutes sur ma capacité à être une mère parfaite j'en ai eu beaucoup. Mais au fond quelle mère peut dire qu'elle est parfaite? Pour moi, les seules capables de dire cela sont celles qui ne sont pas capables de voir leurs erreurs.

    Aujourd'hui, je sais que je suis une mère imparfaite mais je sais aussi ce qu'est l'amour maternel et ça je l'ai appris avec toi. Grâce à lui je sais que je suis la meilleure chose pour toi.

    Cet écrit ce soir est mon échappatoire, ma soupape pour évacuer toute cette pression, te dire ce que je ressens à cœur ouvert. Ce cœur de maman qui a été piétiné à plusieurs reprises par ce monde qui nous entoure car oui, toi ma fille tu es une vraie tornade.

    Ton petit caractère bien trempé tu l'as depuis tout bébé et j'ai eu parfois du mal à affronter les mots et regards des autres. Des paroles te concernant m'ont blessée au plus profond de mon cœur et il m'a fallut toujours relever la tête pour voir à quel point je pouvais être fière de toi.

    Celle que l'on dit insortable car très remuante! Celle de qui on guette la moindre bêtise, le moindre faux pas pour pouvoir la comparer à son propre enfant qui lui est un enfant "sage". Mais qu'est ce que c'est vraiment un enfant sage?

    Pourquoi une petite fille pleine de vie qui ne cherche qu'à découvrir le monde, avec parfois plus ou moins d'adresse, ne serait elle pas sage?

    Alors, certes, tu aimes courir, rire, très fort parfois, crier dans les magasins parce qu'à ton âge tout est drôle, mais est-ce un défaut?

    Ils disent de toi que tu n'es pas obéissante car tu n'écoutes pas ce que les adultes te disent, mais doit-on te le reprocher?

    Tu sais ma fille, mes larmes ont coulé le jour où je suis venue te chercher à la crèche et où tes nounous m'ont reproché le fait que tu avais été infernale toute la semaine, que tu avais fait d'énormes caprices et refusé de manger. A les entendre tu étais un monstre et moi une mauvaise mère. A ce moment là je n'ai pas su quoi répondre et pourtant crois moi j'aurais voulu. N'est-ce pas une phase par laquelle tous les enfants passent? Cet épisode était le tout premier et ne s'est jamais reproduit et pourtant tout de suite tu as été jugée.

    Toi, ma fille, cette enfant si joyeuse qui m'épate chaque jour par ta vivacité d'esprit et tes nouveaux apprentissages, je veux te dire que je t'aime plus que tout. Je voudrais tellement te protéger du regard et des paroles de ces gens pour qu'ils ne te blessent jamais.

    Toi mon bébé un peu remuant, je ne t'échangerais pour rien au monde parce que je t'ai faite tellement parfaite avec tes jolis défauts.  


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    9 mois plus tard : mes accouchements partie 2

     

     

     

    Ma journée a commencé tout en douceur, ma Deu’Z lovée dans les bras, je me suis mise à repenser au jour de sa naissance et je me suis dit  que vraiment ces deux mois je ne les ai pas vu passer.

     

    Aujourd’hui, j'ai donc eu envie de te raconter mon deuxième accouchement tout aussi rocambolesque que le premier mais en même temps très différent.

     

    Pour que tu comprennes bien le déroulé des choses, il faut remonter un peu plus loin que le jour où ma puce est née.

     

    A partir du deuxième trimestre de grossesse, ma petite gymnaste avait décidé d’adopter une position particulière, les fesses en bas avec une jambe en tailleur et l’autre tendue avec le pied devant le visage. Un siège mi complet mi décomplété, une position bien compliquée.  Je me demande encore comment elle a pu être à l’aise installée comme ça, mais n’empêche qu’elle l’a quand même gardée jusqu’à la fin pratiquement.

     

    Je ne sais pas pourquoi mais j’étais déjà convaincue au fond de moi qu’elle ne bougerait plus. Le médecin lui se voulait rassurant, d’après lui, les bébés bougent encore beaucoup à ce stade.

     

    Mon intime conviction fut confirmée à la troisième échographie, bébé était toujours dans la même position.

     

    C’est à ce moment qu’on a commencé à nous parler de version, césarienne et d’accouchement en siège. Des mots qui m’ont vraiment fait peur sur le moment.

     

    Nous avions une dernière chance pour convaincre gentiment la Mouflette de bien vouloir faire sa galipette toute seule avant qu’on ne lui soumette l’idée d’une manière moins diplomate. Un délai de trois semaines nous était accordé avant une quatrième échographie.

     

     C’est durant cette période pleine de doutes et d’inquiétude que les cours de préparation à l’accouchement ont débuté. Tu sais ces cours où tu as le droit de te plaindre que tu as mal partout, que tu ne dors plus la nuit, que tu as l’impression d’être un dragon parce que ta fille appuie avec sa petite tête sur ton estomac et te cause de violentes brûlures d'estomac, sans qu’on te regarde de travers (bah oui pourquoi on se plaint franchement, la grossesse c’est géniale), et accessoirement ils servent aussi à t’apprendre des techniques de relaxation que tu n’utiliseras de toute façon pas au moment fatidique.

     

    J’ai alors fait la connaissance d’une super sage-femme qui était convaincue que ma fille aller se retourner. Elle m’a parlé de différentes méthodes pour aider bébé à se retourner naturellement. Certaines connues comme l’ostéopathie ou l’acupuncture. Et d’autres un peu moins comme le pont indien ou celle de la prière musulmane ( en gros tu reste 20 minutes allongée les fesses surélevées par un coussin et ensuite 20 minutes encore mais cette fois à quatre pattes) ou encore la Moxibustion (à tes souhaits !) qui consiste à réchauffer à l’aide d’un morceau de charbon un point d’acupuncture, en l’occurrence là le coin externe du petit doigt de pied, et à faire pénétrer la chaleur à travers la peau.

     

    Après avoir tout essayé et mettre cramée une dizaine de fois les orteils, verdict de la quatrième échographie : la Deu’z n’a pas bougé d’un centimètre ! Et pourtant c’est pas faute de lui avoir expliqué que la vie tête en bas style chauve-souris c’est pas mal non plus, mais bon apparemment mes arguments n’ont pas été assez convaincants.

     

    C’est là que tout s’accélère !

     

    Avec lui, nous avons eu rendez-vous avec un gynécologue qui nous a proposé ( imposé?) une version pour essayer de retourner le bébé en appuyant sur le ventre. Avant même qu’on puisse réfléchir, elle était déjà programmée quinze jours plus tard.

     

    Quinze jours pendant lesquels tout le monde y va de son petit commentaire très rassurant sur la version, « Oh la la, mais est-ce que tu sais que c’est affreusement douloureux » et j’en passe. 

     

    Le jour J, avec Lui, nous sommes arrivés un peu stressés à la maternité. Le médecin qui nous accueille, refait une échographie pour vérifier la position du bébé qui désormais se présente les deux jambes tendues. On nous installe dans une chambre en attendant d’aller au bloc pour la version car l’heure de mon passage n’est pas encore connue, il est 7h45.

     

    J’ai oublié de te préciser qu’il faut être à jeun depuis minuit au cas où il y est une urgence lors de la version et qu’il faille faire une césarienne. Le seul problème c’est qu’en étant enceinte c’est une vraie torture et en plus je ne suis passée au bloc qu’à 13h30. Mais bon passons ces petits problèmes d’organisation.

     

    C’est donc l’heure pour moi de descendre au bloc, toute seule, car le papa ne peut pas être présent. On me fait prendre un médicament absolument dégueulasse qui est censé empêcher de vomir pendant l’acte sauf que c’est lui qui te donne envie de vomir. Allongée dans le lit uniquement vêtue de la très célèbre tenue de bloc opératoire transparente et ouverte à l’arrière, direction le bloc. Et forcément comme je n’ai jamais de chance, en descendant la sage-femme se trompe de bouton et nous atterrissons au sous-sol de l’hôpital. La porte de l’ascenseur s’ouvre sur un groupe de quatre ouvriers, qui je le pense, ont été tout aussi surpris que moi.

     

    Une fois le bon étage trouvé, nous voilà en salle d’opération. Tout le monde gravite autour de moi sans vraiment me porter attention ce qui me laisse une sensation étrange. Etant moi-même soignante, se retrouver de l’autre côté fait toujours bizarre.

     

    La version en elle-même me laissera un très mauvais souvenir, peut-être parce qu’elle n’a pas fonctionné. On m’avait prévenue que c’était désagréable, mais moi je l’ai vécue comme un acte douloureux avec en plus un médecin qui a appuyé de toutes ses forces sur mon ventre car ma fille avait la tête coincée au niveau de ma cage thoracique.

     

    Elle a tellement forcé que cela a déclenché le travail. Il a fallu faire un scanner du bassin en urgence pour voir si le bébé pouvait passer en siège mais dans mon cas cela aurait été trop dangereux et pour ne rien te cacher, l’idée d’avoir une méga épisiotomie, souvent obligatoire dans ce type d’accouchement, ne m’enchantait pas vraiment.

     

    Retour au bloc mais cette fois accompagnée du papa qui lui a réalisé un de ses rêves : être dans la peau d’un chirurgien ! Très fier dans son pyjama bleu et avec son masque sur le nez, je le revois encore dire aux sages-femmes : POUSSEZ-VOUS C’EST UNE URGENCE ON VA AU BLOC !!!

     

     J’ai eu le droit pour la deuxième fois de la journée au médicament qui donne la gerbe (les laboratoires devraient se pencher sur son cas à celui-là). Comme pour mon premier accouchement, la pose de la rachi anesthésie a été un peu compliquée mais au moins cette fois l’anesthésiste était aimable.

     

    La césarienne s’est bien passée dans l’ensemble, bon mis à part le moment où ma jambe est tombée de la table d’opération mais passons. C’est quand même une sensation étrange. Sentir tout ce qui se passe, avoir des mains à l’intérieur de soi mais sans douleur.

     

    Ma Deu’Z est née à 19h49, 48 cm pour 3,190 kg (oui un beau bébé pour 37 semaines d’aménorrhée) de bonheur.

     

    Le meilleur souvenir dans cet accouchement restera le fait que nous n’avons pas eu ces deux heures de séparation maman-bébé en vigueur lors des accouchements par césarienne, grâce à une équipe de sages-femmes tip top qui m’ont permis d’avoir mon bébé avec moi en salle d’opération et  de réveil. Le lien avec ma Deu’Z a pu se créer immédiatement.

     

    Très différente de l’arrivée de ma Prem’S, celle de ma Deu’Z reste un souvenir inoubliable avec une marque dans ma chair indélébile, ce petit sourire au bas de mon ventre.

     

     

     

    Plein de Paillettes sur toi

     

     

     


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  • Le Baby Blues est passé par moi

    Après le récit de mon premier accouchement et avant de te parler du deuxième, je vais te raconter ce qu'il s'est passé après la naissance de ma Prem'S.

    Je m'en vais là te conter l'histoire de mon Baby blues. Ce moment où tu voudrais que tout soit parfait et être parfaite dans ton nouveau rôle de maman mais où au final tout va de travers!

    A la maternité, déjà, une fois la joie de l'accueil de cette petite poupée passée, j'ai senti le vent tourner. Elle pleurait énormément la nuit et ne me laissait pas dormir beaucoup! L'équipe soignante déjà peu aidante pour la mise en place de mon allaitement, ne l'a pas été beaucoup plus pour écouter mes doutes et mes craintes au sujet de mon retour à la maison seule,oui tu n'as pas oublié Lui est militaire et absent la semaine et forcément je suis sortie un mardi. Les phrases "Elle vient de naitre, il faut que vous trouviez votre rythme à toutes les deux" ou "C'est un bébé et un bébé ça pleure" je les ai entendues plusieurs fois pendant mon séjour à la maternité et après, et je peux te dire qu'elles ne sont pas très réconfortantes. Tu les as peut être entendues toi aussi.

    Une fois à la maison les choses ne sont pas allées en s'arrangeant! Entre les nuits très courtes, le ménage, la bouffe, la solitude et les hormones, difficile de tout gérer comme avant. Bien que très entourée par ma famille ( Pluies de paillettes sur eux) et par Lui qui prenait le relais dès qu'il était présent, j'avais beaucoup de mal à créer un vrai lien avec ma Mouflette et surtout à la comprendre.

    L'arrivée des coliques et d'un reflux n'ont fait qu'accentuer ma décente aux enfers (oui oui j'ai été très très bas). Je n'étais pas préparée a tout ça et pour un bébé il n'y a pas de service après-vente s'il est défectueux. Assumer un bébé qui pleure de 18h à 4h du matin, ne fait pas de sieste la journée, pleure dans tes bras ou ceux de ton entourage, pleure dans les magasins, pleure, pleure, pleure... n'est pas chose aisée et les regards et conseils des autres n'arrangent rien.

    Durant cette période qui a duré un peu plus de 4 mois j'ai tout essayé, ostéopathe, homéopathie, conseils de professionnels de la petite enfance, la faire garder par des tiers personnes mais rien n'a fait cesser ses pleures et les miens non plus d'ailleurs. J'ai pris plus de 10kg et je n'osais plus aller nul part de peur qu'elle se mette à pleurer. Je me revois encore débarquer à 4h du matin chez ma mère pour qu'elle prenne le relais parce que j'avais besoin de dormir. Il était loin le tableau parfait de la vie avec un bébé que je mettais fait.

    Et puis un jour, j'ai arrêté de vouloir être parfaite et que mon bébé soit parfait. J'ai accepté le fait qu'elle pleure, je n'y pouvais rien et nous avons commencé à nous apprivoiser toutes les deux. La diversification alimentaire nous a aussi beaucoup aidé pour ses problèmes de ventre.

    Aujourd'hui, c'est une petite fille pleine de vie, très très remuante, trop parfois, qui dort 12h par nuit (oui je sais j'ai de la chance) et que j'aime plus que tout!

    Même si les premiers mois ne restent pas un très bon souvenir pour moi, je ne l'échangerais pour rien au monde ma Mouflette et j'ai accepté d'être une maman imparfaite à mes yeux mais parfaite dans les siens.

     

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  • 9 mois plus tard : mes accouchements partie 1

    Tu vas vite découvrir que je fais toujours dans l’original et pendant mes accouchements je me suis vraiment donnée à fond. On va commencer par l’accouchement de ma Prem’S.

     

    On rembobine le film 20 mois en arrière, en Juillet 2014. Pour les fans de foot qui sont dans la salle, oui j’ai accouché pendant la dernière coupe du monde. J’ai même regardé la finale en direct de la maternité ahah.

     

     Cette grossesse je l’ai un peu vécue toute seule car Lui à cette époque (bon qui ne remonte pas si loin) était militaire et basé à 4h de route de la maison. Mais bon je l’ai quand même bien vécue et nous étions pressés tous les deux de l’accueillir cette louloute !

     

    A 37 semaines d’aménorrhée plus 2, BOUM contractions (bah oui BOUM comme ça d’un coup) à 20h! Zut on est mercredi et forcément Lui n’est là que le week-end (vie ma vie de femme de militaire)! Heureusement, j’ai une super maman (pleins de paillettes sur elle) qui assure et qui m’héberge la semaine pour ne pas que je sois toute seule. Bon à ce moment-là elle m’a quand même répondu « Attends je regarde Plus belle le vie après on va à la maternité ! » (Oui on est fan et on assume ahah).

     

    Bon une fois notre série terminée, oui j’ai pu patienter parce que je ne savais pas encore ce que c’est une vraie de vraie contraction, nous voilà en route pour la maternité. D’après la sage-femme, ce sont peut-être des contractions de début de travail ou peut-être pas, mon corps s’entraine d’après elle (Quoi ? mais on m’avait pas prévenu qu’il y avait un entrainement avant).

    Donc retour à la case chez ma mère qui elle part se coucher. Moi, pas possible de dormir alors bah je me pose avec mes contractions devant un match de foot que je n’ai pas vraiment regardé au final, trop occupée à calculer mes contractions sur la super application de mon téléphone ! 

    A minuit, retour à la maternité mais avant il y a l’épreuve du feu, tu as envie de savoir ce que c’est hein ? Dans l’hôpital de ma ville il n’y a pas d’entrée direct pour les urgences de la maternité la nuit, il faut donc emprunter le passage pour les urgences générales. Et alors là petit moment de solitude. Imagine moi, traversant un long couloir d’au moins 1 kilomètre (bon ok j’exagère un peu mais pas trop) avec des contractions énooormes, marchant comme euh comme je ne sais pas trop avec quoi me comparer à ce moment mais t’imagines quand même ma démarche, et de chaque côté du couloir à chaque porte ouverte (3 pour être exacte) des médecins, des hommes forcément, m’applaudissant et me souhaitant bon courage avec un petit sourire en coin. Alors à ce moment précis je me suis demandée si la case accouchement était obligatoire pour avoir un bébé !  

     

    Enfin bref me voici de nouveau avec la sage-femme qui m’examine, je suis à 3 cm (QUOI ??? Que 3 ??? Mais c’est quand la péridurale ???). On me garde à la maternité et on nous installe en salle de pré-travail. Une heure et des brouettes plus tard, une fois à 4 cm j’ai le droit à la péridurale. Et alors là attention ça commence à faire peur éloignes tes enfants de l’écran.

    Il est 2h30 du matin, la sage-femme fait sortir ma mère de la salle d’accouchement pour que l’anesthésiste puisse me poser la péridurale. Super jusque-là tout va bien. Madame l’anesthésiste entre dans la pièce pas de bonjour, OK ça va bien se passer ! On m’installe sur la table d’accouchement. Tu la connais la position pour la pose de la péridurale hein ? Non ? Je t’explique !

    Il faut se mettre perpendiculaire à la table, le dos au plus près de l’anesthésiste ce qui fait que tu te retrouves les jambes tendues sur la table et en plus de ça il faut faire le dos rond ! C’est bon tu visionnes bien là ? Et bien moi du haut de mes 1m60, impossible de garder cette position sans bouger surtout avec des contractions et une personne qui me touche le dos sans même prendre la peine de me prévenir et qui en plus de ça a une aiguille. Oui d’habitude les aiguilles j’aime bien ça, je suis infirmière je te rappelle, mais alors quand c’est pour moi je ne supporte pas. Il a donc fallu qu’elle s’y reprenne à trois fois avant de réussir à me la poser. Je te passe l’énervement de Madame l’anesthésiste et ses gentils petits mots pour me rassurer (ou pas). Mais bon après ça j’ai au moins pu dormir… 2h !!

    Oui enfin pas d’affilées parce que toutes les heures il faut qu’on t’examine toussa toussa et puis il faut percer la poche des eaux aussi pour que puce puisse descendre car mademoiselle a décidé de ne pas s’engager pour l’instant. A 8h, je suis à 10cm c’est bien mais ma fille ne s’engage toujours pas dans mon bassin et en plus elle ne  regarde pas du bon côté apparemment. Bon je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais le seul truc que je sais c’est qu’il va falloir qu’un médecin la tourne ! SUPER ! En fait quand tu accouches ton intimité bah tu peux la laisser chez toi aujourd’hui c’est portes ouvertes ! Bref il fait ce qu’il a à faire mais sauf qu’au moment de retirer son bras un truc effrayant est tombé par terre. Tellement effrayant que le médecin, la sage-femme et ma mère ont poussé un HANNNN bien synchro ! Moi aussi j’ai eu peur mais à cause d’eux ! Je n’ai jamais su ce que c’était que ce truc, ma mère n’a jamais voulu me le dire (ça devait vraiment faire peur alors).

     

    A partir de ce moment la péridurale a commencé à moins bien fonctionner donc j’ai commencé à être moins agréable (bon OK je me suis transformée en connasse mais j’ai le droit j’ai mal). Et en plus je crois que je suis tombée sur la pire des sages-femmes niveau relationnel (bah oui j’ai pas de chance je te l’ai dit).

    Depuis mon arrivée j’étais avec une sage-femme très douce et accompagnante alors que celle-là a commencé d’entrée de jeux par me dire « T’as voulu faire un enfant maintenant va falloir le sortir » OK bon j’ai préféré ne pas lui répondre sinon je pense que ça aurait mal fini pour elle (oui la douleur peut me rendre violente). Depuis quelques minutes déjà l’appareil qui est censé m’envoyer le produit pour la péridurale bip et cette charmante Dame appuie sur un petit bouton sur le côté ce qui fait cesser le bip. Sur le coup je suis contente.

     

    Au fil des minutes la douleur est de plus en plus forte au point de me faire vomir (ah oui je t’ai prévenu qu’on était en plein film d’horreur). Ma mère appelle à plusieurs reprises la sage-femme qui d’après elle ne peut rien faire, « Bah oui c’est ça un accouchement madame et puis de toute façon je suis sûre qu’elle retiens son bébé parce que le papa n’est pas arrivé ! ». GRRRR celle-la, j’ai bien fait de ne pas lui parler quand elle entrait dans la salle.

     

    Il est maintenant 10h30, est un charmant Monsieur entre dans la salle pour vérifier que la péridurale fonctionne bien. Et là à notre plus grande surprise, enfin plutôt celle de ma mère, moi je n’étais plus vraiment présente à ce moment-là, nous dit que la péridurale est éteinte (QUOI ??? Mais ça fait des heeeeuuures que je dis que j’ai mal) ! La … de sage-femme avait tout simplement éteint la péridurale parce que le bip l’énervait. Heureusement pour elle que tout de suite après on s’est installé pour l’accouchement parce que je crois que j’aurais pu vraiment devenir violente à cet instant. Bon tu dois te dire : Mais au faite il est où le père ? Et bien Lui a été informé de l’avancée des choses tout au long de l’accouchement par ma mère. Tu devines le moment où il a pointé le bout de son nez ? Oui oui au moment où j’étais en pleines poussées. Je le vois encore arriver avec son sac à dos sans blouse, sans petits chaussons (bah oui il avait pas eu le temps). 5 min plus tard à 11h06 précise notre petite poupée de 2kg680 pour 47cm, voyait le jour.

     

    THE END

     

    Il y a encore quelqu’un ?

     

    Bon j’espère que la première partie de 9 mois plus tard : mes accouchements t’as plu, suite au prochain épisode avec ma Deu’Z .

     

    En attendant pleins de paillettes sur toi !!!

     

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    Cadre: Maisons du Monde

     


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  • Au secours je te raconte ma vie !!!

    Il était une fois un charmant jeune homme et une charmante jeune femme qui eurent le coup de foudre l'un pour l'autre et qui décidèrent de faire un petit bout de chemin ensemble. Ils se marièrent (bon en faite on s'est pacsé c'est déjà pas mal) et eurent beaucoup d'enfants...

    NON NON NON STOP on arrête le conte de fées plein de paillettes, déjà beaucoup d'enfants se sera sans moi (on va éviter de précipiter notre entrée en hôpital psychiatrique Hein) et en plus les contes de fées ça existe même pas!

    Bon sérieusement, il y a Moi, 24 ans, en couple avec Lui depuis 6 ans et parents un peu fou de Prem'S née en Juillet 2014 (aussi folle que ses parents mais totalement attachiante) et de Deu'Z née en Janvier 2016 (bon elle la pauvre elle se demande dans quelle famille elle est tombée, peut être une erreur à la maternité?).

    Dans la vie, je suis une maman, une épouse (oui on est pacsé mais c'est pareil) mais j'ai aussi un boulot, je suis infirmière depuis bientôt 3 ans. C'est cool ça non? C'est un des métiers préférés des Français! Top la classe mais tu verras quand je vais te raconter mes journées de boulot tu vas le préférer beaucoup moins mon boulot même si je l'aime quand même Hein.

    Sinon mise à part ma famille, dans la vie j'aime le shopping, la cuisine (bah euh oui je suis une vraie fille), les bons plans, les nouvelles expériences mais aussi râler (bah oui je t'ai dit je suis une vraie de vraie fille). Tu pourras retrouver tout ça sur mon blog alors n'hésites pas à me suivre! C'est parti!!!

    PSSSSSSTTT avant de partir je te dis un petit secret, mon prochain article aura pour thème mes accouchements. Il y aura du sang, des larmes, des cris tout pour faire un bon film d'horreur mais quand même je te le dit pour ne pas que tu t'enfuis en courant se sont les plus beaux jours de ma vie (bon OK avec mes yeux de maman).

    Aller paillettes (celles retirées au conte de fées tout à l'heure) sur vous tout le monde 

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    Cadre: maisons du monde


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